La Conférence des Parties (COP16) sur la désertification, tenue à Riyad, a constitué une plateforme essentielle pour le Mali afin de faire entendre sa voix et de mobiliser des ressources pour lutter contre la désertification, un fléau qui affecte profondément le pays.
La délégation malienne, conduite par Mme Doumbia Mariam Tangara, ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, a mis en avant les enjeux spécifiques auxquels le Mali est confronté et a plaidé en faveur de solutions concrètes et durables.
Les priorités du Mali à la COP16
Les objectifs de la délégation malienne étaient clairs :
- Renforcement de la résilience : Le Mali cherche à développer des stratégies d’adaptation efficaces pour faire face aux impacts croissants du changement climatique, notamment la sécheresse et la dégradation des terres.
- Mobilisation de financements : L’accès à des financements internationaux est crucial pour mettre en œuvre des projets de grande envergure, tels que la Grande Muraille Verte, visant à restaurer les écosystèmes dégradés.
- Transfert de technologies : Le partage de technologies innovantes est indispensable pour améliorer la gestion durable des terres et promouvoir des pratiques agricoles résilientes.
- Coopération régionale : Le Mali souhaite renforcer la coopération avec les pays voisins pour faire face à un défi transfrontalier qui nécessite des solutions coordonnées.
Les enjeux pour l’avenir du Mali
La COP16 a été l’occasion pour le Mali de rappeler l’urgence d’agir face à la désertification. Les décisions prises lors de cette conférence auront un impact direct sur la vie des populations maliennes, en particulier celles vivant dans les zones rurales.
En conclusion, la participation du Mali à la COP16 témoigne de son engagement à lutter contre la désertification et à construire un avenir plus durable pour ses citoyens. Les résultats de cette conférence seront déterminants pour les prochaines années.
Source : maliactu.net
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