Statement by the UNCCD Executive Secretary Ibrahim Thiaw at the non-statutory meeting of the Great Green Wall

Publié le 09/04/2023 - 12:46
Mis à jour le 21/04/2023 - 09:24
Statement by the UNCCD Executive Secretary Ibrahim Thiaw at the non-statutory meeting of the Great Green Wall
Excellencies, Ladies and Gentlemen, Welcome to this non-statutory meeting of the Great Green Wall. And thank you for joining. Friends, The Great Green Wall is arguably one of the most inspiring Land Restoration Program in the world. By its ambition, its size, its institutional set up with a dedicated Heads of State Summit, Ministerial Conference and Agencies (national and regional). It is politically endorsed by the continental body and is therefore institutionally hooked to the African Union. The political support it has makes it unique and inspiring. Even more inspiring when one thinks that in the Sahara and the Sahel, we have one of the harshest ecological conditions, coupled with a very challenging socio-political and security situation. This makes it even more compelling. A new departure was given in 2021, at the One Planet Summit in Paris, with USD 19 Billion pledged by donors and technical support offered by Partners. This meeting will be an opportunity for us to get some updates as to what has worked; and what has not; what needs to be fixed? Both Governments, Donor Agencies and Partners? It is refreshing to know that much progress has already been made, while we still have a long way to go to achieve our ambitions. We will hear more in a short while from different speakers. It is equally encouraging to see, despite all the constructive criticism, that the Great GreenWall is inspiring action in other parts of Africa, and elsewhere in the world. The Southern Africa region (SADC) is busy preparing a similar program The Middle East Green Initiative (which also covers parts of Africa) has already received its first funding of USD 2.5 B from the Kingdom of Saudi Arabia An Eastern Africa corridor may be developed soon Other similar initiatives under the umbrella of the African Union’s NEPAD are also ongoing such as the AFR100, which we salute It seems the movement of large-scale land restoration is unstoppable, as these provide multiple benefits and respond to various Sustainable Development Goals. Before I go any further, let me recognize few leaders that are in the room and give them the floor for their opening remarks and their blessings: To officially open the meeting, please welcome the Nigerian rotating Presidency of the Great GreenWall. We have the honor of welcoming Minister Mohammed H. Abdullahi, Chair of the Council of Ministers of the Great GreenWall. We are also honored to have with us Her Excellency Ms. Josefa Leonel Correia Sacko, Commissioner for Rural Economy, and Agriculture of the AU Commission Ms. Inger Andersen J’aimerai maintenant partager avec vous quelques avis et recommandations générales qui découlent de nos observations et de nos interactions avec tous les acteurs au cours de deux dernières années. Ces commentaires n’altèrent en rien l’authenticité et la pertinence du programme de la Grande Muraille Verte, bien au contraire. 1. Financement : sur les USD 19 milliards annoncés il y a deux ans lors du One Planet Summit à Paris, 80% des fonds sont déjà programmés, répartis en 150 projets dans le pipeline. 4 milliards restent encore à programmer. Nous notons cependant un déphasage entre les attentes des acteurs nationaux de la Grande Muraille Verte et cette première liste de projets. En effet, la majorité de ces projets étaient déjà planifiés avant le One Planet Summit; par ailleurs, certains de ces projets ne sont pas situés dans les zones d’intervention prioritaires de la Grande Muraille Verte. Ce déphasage peut être corrigé s’il y a une meilleure coordination au niveau national par les ministères chargés de l’ordonnancement. C’est à cet effet que nous saluons la présence parmi nous de ministres de l’Economie. Nous saluons aussi la mise en place dans beaucoup de pays, de coalitions nationales, qui sont des structures intersectorielles de coordination. La coordination doit idéalement se faire depuis l’amont, c’est-à-dire la planification, et doit bien entendu se poursuivre au moment de la mise en œuvre. Par ailleurs, plusieurs agences nationales de la Grande Muraille Verte expriment leur volonté d’être mieux impliqués dans la mise en œuvre des projets portant le label de la Grande Muraille Verte afin de jouer leur rôle de coordination et de suivi, afin d’être en mesure de rendre compte à leurs autorités nationales. Il serait intéressant d’avoir des opinions sur ces questions et surtout de clarifier, dans chaque pays, les procédures de planification et d’exécution des projets. Les structures gouvernementales officielles, adéquatement recalibrés, doivent être aux commandes. 2. Renforcement des institutions : Tout en saluant encore une fois la volonté politique à haut niveau, nous recommandons fortement que les institutions de mise en œuvre et de suivi de la Grande Muraille Verte soient revues et renforcés. Dans la plupart des pays, les structures nationales de la Grande Muraille Verte -tout comme l’Agence régionale- manquent de personnels suffisant en qualification et en nombre, pour pleinement jouer leur rôle de planification, de développement, de suivi-évaluation et de coordination d’un programme d’une telle ampleur et d’une telle complexité. Nous encourageons les gouvernements et l’Agence panafricaine à exécuter la décision, prise en 2021, du Conseil des Ministres de la Grande Muraille Verte. La décision commandite un audit institutionnel de la Grande Muraille Verte, pour adapter les anciennes structures (régionale et nationales) à la nouvelle configuration post-One Planet Summit. Nous encourageons également les partenaires techniques et financiers à accompagner ce processus de renforcement institutionnel, condition essentielle pour la réussite de cet ambitieux programme. 3. Prochaines étapes : La préparation de la prochaine phase de la Grande Muraille Verte doit démarrer incessamment, pour assurer une continuité après 2025. Le budget total estimé de la Grande Muraille Verte à 2030 était de 33 milliards de dollars. Pour atteindre cet objectif, il serait judicieux de : (i) tirer des leçons de la phase actuelle (ii) procéder à la préparation de la prochaine phase et développer des projets bankables. Un tel exercice nécessite un effort conséquent dans chaque pays, mais aussi au niveau régional. Merci