TCHAD : Plus de 22 000 plants ont été mis à terre à Salal dans le nord du Barh el-Gazal par SOS SAHEL et l’Agence de la Grande Muraille Verte.

Publié le 19/09/2024 - 16:21
Mis à jour le 19/09/2024 - 17:32
TCHAD : Plus de 22 000 plants ont été mis à terre à Salal dans le nord du Barh el-Gazal par SOS SAHEL et l’Agence de la Grande Muraille Verte.

22 780 plants dont plus de 580 fruitiers ont été mis en terre à Salal dans le nord de la province du Barh el-Gazal sur une superficie de 100 hectares. C’est dans le cadre du lancement du projet de fixation biologique des dunes et de mise en place d’une haie vive. Conduite par l’ong SOS SAHEL et la direction nationale de l’Agence nationale de la Grande Muraille Verte, cette initiative vise à lutter contre le changement climatique dans cette partie du pays.

Salal, une localité située au nord du Barh el-Gazal, fait face à une menace de désertification. Et pour lutter contre ce phénomène qui gagne du terrain, plus de deux milles arbres sont mis à terre ce mercredi 4 août 2024 par l’ONG SOS SAHEL au Tchad et l’Agence de la Grande Muraille Verte.

Cette fixation entre dans le cadre du projet de développement local et d’adaptation aux changements climatiques. Etienne Djedangombaye, directeur pays de l’ONG SOS SAHEL au Tchad a rappelé la nécessité de garantir un suivi approprié pour la réussite de ce projet : « Nous savons que mettre un plan en terre est une opération très facile. Mais la plus difficile et la plus importante est son entretien. » Et pour répondre efficacement à cela, il dévoile leur stratégie qui sera la géo-référenciation de la mise en plant.

De facto, ce projet permettra aux habitants de cette localité d’accéder au travail de la terre. Selon Kodou Choukou, directeur de l’Agence nationale de la Grande Muraille Verte,  « cette population est vulnérable de ce changement climatique qui frappe aujourd’hui de fouet la province du Barh el-Gazal.» « Et pour cela, nous avons le privilège de remédier en créant des conditions de vie pour la fixation de cette population. Pour réussir cela, il faut un accompagnement dont une sensibilisation forte pour la compréhension de ce projet », a-t-il souligné.

Cette activité est une réponse à ce phénomène climatique, estime le gouverneur de la province du Barh el-Gazal, Faitchou Étienne. « L’adaptation au changement climatique, la résilience comme aussi par la reconversion. On ne va pas se cantonner seulement à l’élevage », a conclu le patron de cette province.

En plus de Salal, d’autres localités les plus exposées à la désertification dont Kouba Olanga, Zouarké, Kalaït bénéficieront de ce projet.

par Cynthia Nguena Oundoum

Source : tchadinfos.com