« Je suis fière d'avoir aidé plusieurs femmes à avoir des revenus personnels grâce à l'investissement dans des boutiques communautaires et le maraichage »
Quelles sont vos responsabilités actuelles et comment y êtes-vous parvenue ?
Aicha : Aujourd’hui, ma responsabilité en tant que fondatrice de Femme D’abord, est de sensibiliser le public sur l’importance et le rôle de la femme pour le développement socio-économique. Actuellement, nous nous concentrons sur les problèmes d’ordres sociaux. Nous agissons en tant que conseillers et aide pour les femmes qui peinent, de part leur famille ou maris à avancer et travailler sur leur projet professionnel pour s’émanciper. L'objectif de l'organisation et que je me suis donnée est d’améliorer la situation des villageoises et de les aider à se développer dans tous les domaines de vies.
Concrètement, comment les femmes s’engagent-elle pour la GMV sur le terrain ? quel est le chemin qu’il reste à faire ?
Aicha : Les femmes participent aux activités du projet de la Grande Muraille Verte, elles sont conscientes de l’importance des bénéfices du projet mais surtout le prennent comme une opportunité pour s’émanciper et gagner leur vie. Je vois des femmes sensibiliser les villageois et convaincre d’autres femmes à l’engagement. Il reste du chemin à faire pour que les femmes aient toutes cette chance de pouvoir participer. Evidemment que c’est dans l’intérêt de tout le monde : famille, petits enfants dans les villages.
Les femmes grâces à leur participation à plusieurs activités de la grande Muraille verte sur le terrain, sont devenues très conscientes de l'importance et le rôle de la grande Muraille verte pour la stabilisation des villageois et l'offre des opportunités de gagner leurs vies en places. Le chemin qui reste à faire c'est de convaincre plusieurs autres femmes sur l'importance de s'engager et soutenir l'initiative et participer aux projets de la Grande muraille verte, qui va leurs permettre d'assurer des bonnes conditions de vies pour eux, leurs familles et leurs petits enfants dans leurs propres villages.
Que diriez-vous aux femmes qui n’osent pas s’engager et s’affirmer ?
Aicha : Pour toutes ces femmes qui n’osent pas ; ceci est votre intérêt, et l’intérêt de vos petits-enfants. Je dis : votre société et votre village, votre pays a besoin de votre motivation, de vos efforts, de vos idées et votre union pour un continent vert, un environnement et un village stable et productif