La 3e édition du Séminaire résidentiel de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte (APGMV) s’est ouverte ce 04 mars 2024 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Durant 5 jours, des experts venus de l’Agence et de ses Etats membres, les représentants des institutions statutaires de l’Initiative et des Partenaires Techniques et Financiers (#PTF), les représentants de certains ministères clés du Burkina Faso, les Représentants de la société civile et du secteur privé national et régional, et les représentants des parlementaires du Burkina Faso devront analyser ensemble l’état actuel des réalisations de la Grande Muraille Verte et faire des projections nécessaires à une meilleure mise en œuvre de l’Initiative.
L’Initiative de la Grande Muraille Verte, qui regroupe 11 pays (Burkina Faso, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan et Tchad), est le fruit d’une coopération régionale africaine et une réponse adaptée à la lutte contre la désertification, la perte de la biodiversité et les changements climatiques, et dont la région Saharo Sahélienne est la plus vulnérable.
Ce séminaire résidentiel, qui regroupe une centaine de participants, se veut un outil de renforcement de la gouvernance de l’Initiative par la consolidation du rôle central des principales parties prenantes. « Aujourd’hui, le bien-fondé de l’Initiative ne fait aucun doute, de par la vision intégrée et l’approche multisectorielle qui la fondent. Notre objectif, à travers ce séminaire, est de réunir chaque année l’ensemble des parties prenantes qui nous accompagnent dans la mise en œuvre de l’initiative, notamment la Société Civile, les institutions techniques nationales, régionales et internationales, pour examiner collectivement ce qui a été fait et ce qui se fera en termes de perspectives », a expliqué M. Brahim Saïd, Secrétaire Exécutif de l’APGMV.
Souhaitant la bienvenue aux participants, M. Roger BARO, Ministre de l’Environnement de l’Eau et de l’Assainissement du Burkina Faso, a espéré que les travaux puissent aboutir à des propositions concrètes, devant permettre de renforcer la résilience des communautés. « Je voudrais inviter l’ensemble des acteurs à proposer des investissements structurants à travers de fortes actions collectives pour relever les défis liés aux changements climatiques, à la dégradation des terres, la perte de la diversité biologique, la baisse des rendements agricoles et pastoraux auxquels nos populations sont confrontées. Cette initiative doit donc trouver absolument des leviers pour augmenter la résilience des populations et favoriser le développement durable pour garantir aussi une paix durable dans la zone concernée », a-t-il laissé entendre.
M. Amadou Bouhari, du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement, Représentant des Partenaires Techniques et Financiers a, pour sa part, réitéré l’engagement des acteurs à accompagner les Etats du Sahel dans la mise en œuvre de l’Initiative.
Les travaux du séminaire résidentiel se poursuivent jusqu’au 8 mars 2024 et seront ponctués par des échanges et des travaux de groupe.
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