Tous les domaines d'accès aux services essentiels, lutte contre l'insécurité alimentaire et contre la désertification
Le CEPAZE a pour objet de contribuer à l'amélioration durable des conditions de vie et à l'autonomie des populations du Sud.
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Créé en 1975, le CEPAZE était un Centre d'Échanges et de Promotion des Artisans dans les Zones à Équiper. Il a ouvert ses statuts à l'ensemble des ODD des Nations Unies en mai 2018, à l'occasion de sa nouvelle Présidence. Le CEPAZE est membre du Réseau Essonne-Sahel, du Groupe de Travail sur la Désertification et a été accrédité par l'UNCCD pour ses activités de lutte contre la désertification et l'insécurité alimentaire. Actuellement, ses activités, essentiellement de nature écologique, sont centrées sur le Mali. Dans le Cercle de Yélimané, l'une de ses activités a porté sur une nouvelle méthodologie de maraîchage, alliant permaculture, hydro-rétenteurs et voiles de protection traités anti-UV. En 2018, le CEPAZE a organisé une form'action sur la permaculture. Son volet formation a bénéficié à une vingtaine d'ingénieurs agronomes. Son volet action a donné le jour à un projet d'adaptation au changement climatique par une gestion systémique de l'agro-sylvo-pastoralisme et de la pisciculture. Ce projet est actuellement porté par l'Antenne nationale de la Grande Muraille Verte, en partenariat avec le CEPAZE.
Un autre projet phare est la création du premier centre africain de production et de formation aux métiers autour de l'impression textile numérique.
Le dernier est un projet d'assainissement écologique pour 3 villages d'une commune. Une fois ces projets bien implantés, les activités devraient cibler le Sénégal.
Le design permacole est la solution pour pallier les contraintes en matière de mise à l'échelle de la restauration des terres car chaque village a un contexte écologique, économique, social et institutionnel spécifique. Le « design » est au cœur de ce que propose la permaculture, une science systémique, une philosophie (à travers l’éthique : respect de l’humain, respect de la terre, partage équitable), et un mode de vie. Pour pouvoir être tout cela, elle propose une méthode de conception et d’aménagement d’écosystèmes cultivés (agricoles et culturels) répondant aux besoins, mais aussi à l'ensemble des ressources (eau, sol, climat, topographie, temps, argent, etc.) en vue d'une économie énergétique pour un rendement maximal.
Ce design, du fait de son importance, doit être intégré dans tous les Programmes de Développement économique, social et culturel des villages.
Il s'agit entre autres de faciliter l'accès des populations vulnérables aux services essentiels et à l'insertion économique (transfert de compétences techniques et technologiques des pays industrialisés vers les pays du Sud, dans le respect de la culture locale, faciliter l'accès des paysans à des outils facilitant leur travail, l'amélioration de la sécurité alimentaire par des projets dans le domaine agricole, de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement et l'autonomisation des femmes par la scolarisation, l'alphabétisation fonctionnelle et des activités génératrices de revenus.